Double vainqueur de la Coupe du Monde de Rugby en 2011 et 2015
Victor VITO (ballon en main) a rejoint officiellement la Team des Ambassadeurs de l’Agence DERBY dans le cadre de ses événements « Hospitalité Rugby ».
Avec l’équipe de Nouvelle-Zélande, vous avez remporté la Coupe du Monde de Rugby deux fois, en 2011 et 2015. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Victor Vito : En 2011, la finale contre la France était très intense : nous jouions à domicile, à Auckland, et nous avions la réputation d’être une équipe qui « craque » sous la pression. Après l’essai de Titi [le capitaine français Thierry Dusautoir] à la 47ème minute, le niveau d’anxiété et de nervosité est monté de plusieurs crans : ça bouillonnait fortement dans nos têtes pendant ces 30 dernières minutes ! Au coup de sifflet final, le sentiment était un mélange de soulagement et d’extase… En 2015 à Londres, nous avons remporté le titre face à l’Australie, et il y avait une vraie satisfaction d’avoir accompli quelque chose de remarquable, en étant la première équipe à avoir défendu et conservé le titre de Champion du Monde.
Selon vous, quelles sont les équipes qui ont le plus de chances de remporter la Coupe du Monde de Rugby France 2023 ?
VV: La France, bien évidemment, qui joue devant son public, mais aussi l’Afrique du Sud et l’Irlande, qui auront à mon avis leur carte à jouer. En revanche, contrairement aux éditions précédentes, la Nouvelle-Zélande ne sera pas favorite. Elle a beaucoup souffert de la fermeture des frontières pendant la pandémie. Pour rester les meilleurs, il faut jouer contre les autres meilleures équipes, et pendant cette période nos seuls adversaires ont été les Australiens, qui pratiquent un style trop proche du nôtre. Nous n’avons pas eu assez d’occasions d’être confrontés à d’autres façons de jouer…et de gagner. C’est une situation inédite, qui rendra cette Coupe du Monde de Rugby 2023 d’autant plus passionnante !
N’est-ce pas une occasion rêvée pour l’équipe de France ? Risque-t-elle de souffrir de la pression médiatique, comme cela a été votre cas en 2011 ?
VV : L’équipe de France est déjà la meilleure à mon avis. Cela serait étonnant qu’elle craque sous la pression : ils sont jeunes, mais déjà très expérimentés avec un rugby de haute pression. Même s’il y a beaucoup d’attente de les voir gagner, car ils sont chez eux, je suis convaincu qu’ils vont utiliser cet avantage comme « un bon vent dans le dos plutôt qu’un sac lourd sur leurs épaules » (Désolé pour mon français !). Leur rugby est simple, leur conquête dominante, ils savent très bien défendre avec discipline, ils étouffent leurs adversaires et leur font commettre des erreurs. Après, le « French flair » va faire le reste !
Après 6 saisons à La Rochelle conclues par une victoire en Coupe d’Europe, vous venez de mettre fin à votre carrière, comment envisagez-vous la suite ?
VV : Après avoir vécu des expériences incroyables en France, je reprends contact pour échanger avec mes relations et mes bons amis qui ont pour la plupart leurs propres entreprises. Pour cette Coupe du Monde de Rugby France 2023, j’ai la chance d’avoir été choisi comme ambassadeur de l’agence Derby. Je vais donc faire partager aux clients mon vécu et les différentes expériences engrangées au cours de ma carrière. Et j’ai aussi hâte d’apprendre auprès de tous les gens que je vais côtoyer grâce à Derby !